La gifle Pékinoise

Fraichement débarquées du train, nous retrouvons Lucie dès la sortie de la gare. Elle nous offre gentiment son lit pour ces 4 jours à Pekin.
Deux heures après être arrivées, nous voilà déjà à gambader dans la capitale chinoise, hélant un taxi pour aller faire un peu de shopping contrefait. Les chinois sont durs en négociation - Merci Lucie!- pourquoi le 38 semble être la taille maximum ?!

Le premier resto qui ouvre le bal de notre découverte de la gastronomie chinoise (aucun nem à l'horizon!) nous a tout de suite mis dans l'ambiance : tout à la baguette (même si quelques serveurs, par pitié, nous prêtent une fourchette), commande "à la photo" (lorsqu'il y en a), plats collectifs à partager avec toute la tablée, eau tiède pour se désaltérer… mais aussi, et surtout, des découvertes pour le palais (qui a souffert plus d'une fois de piments cachés) : de nombreux plats à base de tofu, nouilles chinoises, raviolis, soja, aubergines, patates douces, pattes de poulet (on n'a pas encore osé y toucher) et autres, comme la spécialité pékinoise : le Hot Pot  =>  fondue bourguignone revisitée à la chinoise, sans huile et avec du gingembre. (désolées, pas de photos dispos, plus de batterie).

Heureusement, Samuel (E Quian Yu de son prenom chinois) était là pour nous aiguiller sur ces choix culinaires et nous présenter sa ville avec passion pendant trois jours.

3, 2, 1 PARTEZ ! :

- district Art 798 (ancien quartier industriel investi par des artistes et galeristes - très Beau Beau)

- Temple des Lamas

- Ecole de Confucius

- Hu-Tong en pousse-pousse (quartier traditionnel du centre historique)

- Maison traditionnelle présentée par une même traditionnelle

- Muraille de Chine (amazing)

- Tien An Men, ses monuments, ses leaders

- La Cité Inderdite (deux heures pour en parcourir à peine la moitié)

- Temple du Ciel (bleu, pour les jours où la pollution est la moins importante..)

Ajoutez à ça : une immensité décontenançante, une foule omniprésente ("non, non ceci n'est pas une manif, juste un groupe de touristes chinois"), des trajets en bus/métro/taxi/à pied, une ville qui ne se repose jamais (faire ses courses à 4h du matin? c'est possible). Et vous comprenez la gifle que l'on a reçu, ou l'impression de sortir d'une machine à laver.

Encore un grand MERCI à Lucie et ses collocs, et à Samuel et ses amies/guides !

Vendredi 30, 17h, encore un train, mais pour Xi'an cette fois.

PS : Et on a aussi eu le temps de passer chez le dentiste, Sandra a un plombage pékinois !